samedi 24 décembre 2011

"Ho-ho-hoooooo"

La prochaine note se fait attendre, je sais, mais elle arrivera début de semaine prochaine, le temps pour moi de gérer 2-3 affaires avec le gros blanc-barbu.

Alors un bon réveillon à tous et à toutes !

Avec quelques études pendant les heures perdues.


Des décors réalisés au "pinceau chinois"




J'en profite pour préciser à ceux qui n'auraient pas remarqué qu'il est possible de s'abonner au blog afin d'être averti en cas de nouvelle note, dans le menu en bas à gauche, voilà !


jeudi 15 décembre 2011

Donne moi un crayon 2, le retour du carton à vieillerie !


Préparant tout doucement ma prochaine note (ralentie par certaines inventions qui ont marqué le siècle informatique -comme les bugs, la mémoire à 512mo ou encore cette immondice innommable d'avast), je poste d'anciennes réalisations pour patienter, car il faut bien que ça le fasse cette semaine ! Non ?

Une affiche (et ici son flyer) que j'ai fait en 2008 donc, pour le festival annuel de l'accordéon (se déroule entre Tournai et Lille).  


Le projet de mascotte pour le zoo de Dunkerque faisant suite aux croquis préparatoires de la note "Donne moi un crayon !", ou là rencontre improbable d'un ours, d'un veau marin et d'une boite de juvamine 2000mg.

Des aquarelles...un jour je serai un dieu en aquarelle >]

Des japonais qui jouent à la Psp.......un pléonasme quoi.




Un parc en crayon de couleur..........c'est cool en fait les crayons de couleur.
Sa version "film d'auteur primé 94 fois à Cannes, dont le prix de la meilleure utilisation d'affiche blanche sur un lampadaire en forme de gland".

Bonne lecture !

samedi 3 décembre 2011

" I'm walking on sunshine, woooooah "

Il parait qu'il faut manger 5 fruits et légumes par jour, ça tombe bien, tant Little Miss Sunshine donne la pèche, la banane, la fraise, l'ananas, le kumquat, et d'autres trucs imprononçables gorgés de vitamines elles aussi imprononçables.

Petite perle du cinéma indépendant américain, Little Miss Sunshine (2006 de Jonathan -forcément un bon- Dayton et Valérie Faris) raconte l'histoire d'Olive, 7 ans qui rêve plus que tout de participer au concours de beauté Little miss sunshine. Le jour où le téléphone sonne pour lui annoncer sa participation au concours, c'est toute la famille qui part dans un road-trip mouvementé et délirant, du nouveau Mexique à la Californie.

 
BIM, du kawai plein les dents.




Ce que j'ai adoré dans ce film, c'est qu'il est frais, qu'il est drôle, qu'il est original et bien barré par moment, ce grâce à une combinaison de personnages improbables, entre la petite olive un peu rondelette qui rêve des projecteurs, son grand frère Dwayne, admirateur de Nietzche, qui ne s'exprime que via un bloc note après avoir fait vœux de silence jusqu'au jour où il deviendra pilote de chasse, son oncle, professeur de Proust et suicidaire, son père, espèce de guide de vie professionnel raté, son grand père qui sniffe de la coke en cachette et enfin sa mère dépassée, qui essaye tant bien que mal de maintenir le tout en harmonie.

Contrairement à Drive (précédente note), je n'ai jamais rencontré quelqu'un ayant vu Little Miss Sunshine et n'ayant pas aimé. C'est un film que vous adorerez si vous avez aimé Juno, autre film indé américain à qui on l'associe souvent.

Un film simple, bien écrit et qui suit le quotidien dépaysant d'une famille pas comme les autres, avec des rebondissements parfois hilarants, parfois beaucoup moins; Je vous conseille si vous voulez voir un super film qui envoie du pep's !

On ne voit pas cette scène dans le film mais dans ma tête, c'est comme ça qu'elle se passerait.

La famille au grand complet.



La prochaine note, on change un peu de média, je la consacrerai à un zoom non pas sur un film, mais sur un jeu vidéo (mais que les cinéphiles se rassurent, le cinéma reviendra en force !).

Enjoy et stay-tuned comme ils disent ;)

jeudi 24 novembre 2011

Donne moi un crayon !

Hoy !

Alors aujourd'hui, avant de publier une autre note sur un autre film (dédicace à tous ceux qui souffrent d'un point de coté après 30 lignes de lecture ;) ), je vais mettre ici quelques travaux publiés, car oui, le dessin, c'est aussi un métier (là, vous êtes censés taper la pose du nice guy avec le pouce en l'air et le sourire de Philippe risoli).

Alors au programme, des illustrations pour l'agenda officiel 2010 de la ville de Maubeuge. Un de mes premiers boulots en tant que freelance (donc mal payé), avec des délais de chinois quasi impossibles. Manque de bol pour eux, j'aime les nems, j'en mange pleins, et je fini à temps, HA ! Ceci étant, ceci expliquant les soucis de perspectives, de finissions, voire de nettoyage x_x.



"-Monsieur intel : Ouahhhh joe, l'eau est est grav trop bi1 féte ! coment ta fé ? "
-Joe "Pleutre ! Ne connais-tu donc point Adobe photoshop ? le logiciel qui a soit disant tué la peinture et transformé les artistes en geeks ? "
-Monsieur Pleutre : Ah oé nan trop pa, cé koi ?"
-Joe : très simple, il suffit de cliquer pour que l'ordinateur génère une illustration à ta place !
-Monsieur Pleutre " j'ai koi ?"
-Joe : Gé-nère !
-Monsieur Pleutre : ......
-Joe : Sa fé a ta place.
-Monsieur Pleutre : A ok, sa veut dir que moi ossi jpeu fair dé déssin en couleure ?
-Joe : BIEN SUR QUE NON CONNARD !!! Il faut de la pratique, de la patience, de la persévérance, de la synthèse, de l'économie, un sens de la composition, de la remise en question et surtout beaucoup de sang froid !
-Monsieur Pleutre : sans ki ?
Joe : ..."


 Tout ça pour dire, sérieux, lâchez nous avec Photoshop, c'est un outil comme un autre...




 Quelques études de mascottes pour la refonte graphique de la com' d'un parc zoologique. C'était un concours et on a pas été sélectionné, on s'est contenté de la 2e place (pour info j'intervenais comme illustrateur auprès d'une boîte de communication visuelle).







"Il-en-faut, peuuuuu pour être heureux, vrai-ment très peu pour être heureux........."


Un petit croquis rien à voir au passage (parce que parfois, en réussir un, c'est good).


 Et pour finir, parce qu'aujourd'hui c'est trop d'la balle, je poste une BD (histoire complète en 8 pages) réalisée pendant ma dernière année à l'académie de Tournai et qui fait partie d'un album collectif et commémoratif des 20 ans de l'atelier, l'album s'appelle "Envie 2 fraise" et est édité aux éditions Oroproduction.
J'ai été pas mal (beaucoup) inspiré du labyrinthe de Pan (un jour, une note, aussi).












(Edit : J'ai re-posté les images en meilleure qualité, normalement, en cliquant dessus, elles apparaissent en grand format et lisibles).

Voila, bonne lecture à toutes et à tous.
(Et désolé pour ceux qui connaissent déjà ces illus, il y aura plus de neuf lors de la prochaine).




mardi 15 novembre 2011

On coupe le ruban blanc.

Bienvenue à toutes et à tous sur Jenolab et merci de vous être intéressé à ce blog.

Entrons directement dans le vif du sujet !
"Jenolab" est un blog où je mettrai en lignes mes créations et où je publierai régulièrement (au moins une fois par semaine) des notes qui mettront l'accent sur quelque chose (film, jeux, musique, livre et bien d'autres choses) que j'ai apprécié et que je partagerai en illustration. C'est aussi et surtout l'occasion pour moi de faire découvrir au maximum de gens mon univers graphique, alors n'hésitez à communiquer l'information aux personnes qui selon vous pourraient être intéressées, pour cela merci d'avance !

Je vous invite également à visiter les blogs ou sites de potes et collègues dessineux dans la section "Ceux qui assurent".

Je tiens enfin à préciser que tout propos, "critique", avis ou point de vue n'engage que moi et que je n'ai pas la prétention d'être objectif ou de juger, mais de simplement transmettre mes goûts, aussi n'hésitez pas non plus à réagir via les commentaires pour faire part aux autres internautes (et à moi même) de vos impressions, et ce, s'il vous plait, dans le respect le plus total.

Merci et bonne visite à tous.



Et on commence tout de suite une note (un peu longue, mais c'est la première !) sur un film sorti récemment (et encore à l'affiche il me semble, mais peut être plus pour longtemps), Drive de Nicolas Winding Refn (NWR pour les intimes).



 Comme l'a dit un de mes amis "'tain ça fait longtemps que j'ai pas autant kiffé un film". Drive est un film que je n'ai pas vu arriver au tournant (.....moui bon) et qui m'a mis une bonne petite claque. Difficile en même temps d'avoir envie de payer pour ce film à la vue de la bande annonce officielle , ou "comment pourrir une communication marketing", c'est là que l'on se rend compte que ce ne sont pas les mêmes "professionnels" qui réalisent le film et qui réalisent la bande annonce.
La bande annonce fait passer le film pour un espèce de Fast&Furious assaisonné au Transporteur de Besson. Le tout se prenant au sérieux et essayant d'être original là où d'autres films du genre "bagnole à 8 vitesses + action + cascade" se sont imposés en bien ou en mal avant lui (60 secondes chrono, les Taxis,  Go-fast, les films cités précédemment et bien d'autres). Même la musique utilisée dans la BA n'appartient pas à la BO du film, sauf en deuxième partie de bande annonce, qui colle "un peu plus" à l'esprit du film.


Mais pourquoi je fais autant de chichis sur une bande annonce me direz vous, il n'y a certes pas mort d'homme (juste des grincements de dents) mais le fait est qu'elle ne retranscrit malheureusement pas l'ambiance, l'atmosphère ou la narration, autant de points majeurs autour desquels s'articule le film pour proposer une sensation hors normes.
Car c'est bien là l’intérêt premier du film, la mise en scène, qui fait passer le film de la catégorie "film cool" à "VA LE VOIR BORDEL!".
Une recherche rapide "drive" dans google-image vous aidera certainement à mieux cerner ce que je dis. En effet, la photographie du film est saisissante, et le travail sur le cadrage et l'ambiance visuelle rend jaloux un bédéiste comme moi.
Un mot aussi sur la bande originale, magique, que l'on associerait pas un seul instant à ce genre de film, mais qui fonctionne parfaitement, de la bonne électro (pas l'electro qui ressemble au couinement d'un vieux modem 56k), un peu vintage-rétro et un thème final qui laisse un fredonnement indélébile dans la boite crânienne.
Le film à été primé à Cannes pour sa mise en scène, et on peut comprendre pourquoi ! D'ailleurs c'est une marque de fabrique du réalisateur (Bronson, Valhalla Rising, Pusher)....Mais et l'histoire alors ?


C'est là où le film peu diviser et prétendre à débat.
L'histoire est minimale (quoique je préfère le terme "épurée"), plutôt clichée et n'a pas la densité d'un scénario comme Inception par exemple (je ferai une note sur les films de Nolan), ou la maitrise du thème ambiant (la mafia) comme c'est le cas pour Casino ou Les affranchis.
En résumé, Drive raconte l'histoire d'un homme qui vit le jour de cascades de voitures pour le cinéma et la nuit de braquages dont il propose ses services en temps que chauffeur ponctuel. Ne laissant que 5 minutes aux malfrats pour commettre leur larcin, il s'engage à les conduire en lieu sur (en échappant donc aux éventuels poursuivants, genre les flics) avant que leurs routes ne se séparent. Un jour, après l'un de ces coups, il emménage dans un immeuble où il fait la rencontre d'une jeune (et jolie) femme, mère d'un jeune garçon et épouse d'un mari......en taule (en ce qui me concerne, c'est pas le couple le plus justement assorti, genre Madame-jolie blonde timide avec Monsieur-j'ai une tête à être champion de Free Fight).
Deux intrigues commencent alors, l'une bucolique, entre notre héros et la jeune femme, l'autre.......moins bucolique, entre notre héro et la mafia qui tient un peu par les burnes Shannon (joué par Bryan Cranston, Monsieur Breaking bad, yaura une note aussi tient), Shannon étant lui même le patron de notre protagoniste, qui l'emploi en couverture pour les cascades de cinéma....

Je m’arrête là pour ne pas spoiler (et tant qu'à faire dans toutes mes notes, j'essayerai de ne pas trop en dévoiler pour ceux qui ne connaissent pas).

L'histoire contient certaines interrogations et incohérences certes, mais pas suffisamment perturbantes à mon sens pour tacler le film plus qu'un autre.
Ainsi l'histoire n'est pas époustouflante mais c'est en ce sens justement que Drive est un très bon film : arriver à rendre passionnant et scotchant un récit banal par une narration maitrisée.

Alors comment résumer Drive ? Un film d'action d'auteur ? Pourquoi pas, quoique les scènes d'actions sont très peu nombreuses et le film ne leur accorde pas plus de temps que ne le fait la bande annonce (aie....mes dents, encore.), ou bien pourrait-on considérer le film comme un ovni narratif dans lequel se mélange amourette, cascade et violence ? Car attention aux âmes sensibles, le film comporte certaines scènes violentes, crues et non censurées (la mafia je vous disais...).

Drive est un film qui continuera de diviser, de faire parler, dans tous les cas, je vous conseille de le voir, pas d'aimer, mais au moins de voir, pour l'expérience ;).

En ce qui me concerne, je surveillerai de près sa sortie Dvd.